Les bienfaits de l’ostéopathie sont de plus en plus reconnus, notamment pour les femmes qui cherchent à soulager leurs douleurs chroniques, qu’elles soient articulaires ou musculaires. Cette pratique, qui combine des techniques manuelles précises avec une compréhension profonde du corps humain, peut transformer ta qualité de vie en améliorant ta mobilité et en réduisant certains de tes inconforts liés à l’âge.

Dans cette interview, Philippe Thauvoye, kinésithérapeute et ostéopathe expérimenté, partage avec nous son approche unique.

Passionné par son métier, Philippe adopte une vision globale du bien-être.

Il intègre aussi bien le physique que le mental, pour offrir à ses patients des solutions durables et personnalisées.

Son expérience et ses conseils te guideront à travers les multiples avantages de l’ostéopathie, tout en t’aidant à comprendre quand et pourquoi consulter un ostéopathe.

Découvre dans cette vidéo, l’ensemble des bienfaits de l’ostéopathie et comment cette pratique peut non seulement soulager tes douleurs, mais aussi te permettre de vivre une vie plus épanouie et plus harmonieuse.

Transcription de mon interview de Philippe Thauvoye, kinésithérapeute et ostéopathe

Béa : Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de recevoir Philippe THAUVOYE, kinésithérapeute et ostéopathe reconnu pour son expertise et son approche holistique du bien-être. Il va nous partager des conseils, des astuces pour prendre soin de notre bien-être physique et mental.

Parcours et Spécialisations de Philippe Thauvoye

Béa : Bonjour Philippe, merci d’avoir accepté cette rencontre. Alors, la première question que j’ai envie de te poser est : qui es-tu Philippe et est-ce que tu peux nous partager ton parcours et tes spécialisations ?

Philippe : Oui, bien sûr. Merci déjà de ton accueil. Donc, je m’appelle Philippe Thauvoye, j’ai 52 ans, je suis originaire du nord de la France et maintenant j’exerce dans l’est de la France depuis une vingtaine d’années.

À la base, j’étais plutôt sportif, et je suis toujours sportif. Maintenant, je fais principalement du vélo de route. Je voulais être footballeur professionnel, et puis ça n’a pas fonctionné.

Du coup, je voulais rester dans un métier pour être en contact avec les sportifs, et c’est pour ça que je me suis tourné vers la kinésithérapie, puisque tous les staffs des équipes, en général, ont des kinésithérapeutes. Donc voilà, j’ai passé le diplôme de kiné, kiné du sport, et puis ensuite d’ostéopathie, parce que j’ai ressenti le besoin d’avoir d’autres techniques. Notamment, quand on est dans le sport de haut niveau, il faut souvent aller un peu plus vite pour le bien-être des sportifs.

Donc, l’ostéopathie m’a permis d’acquérir ces techniques. Ça m’a permis aussi de suivre l’équipe de France féminine de handball pendant une petite dizaine d’années. Et puis voilà, quand ma fille est née, j’ai ressenti le besoin d’être un peu plus à la maison, parce que c’était beaucoup de déplacements.

Donc voilà, depuis maintenant, j’exerce un petit peu chez le tout-venant, ça va du bébé, aux adultes, aux ados, aux personnes âgées, pour tout un tas de problèmes particuliers. Moins sur les sportifs comme avant, mais bon encore un peu, mais voilà, j’ai vraiment une patientèle qui est très, très large, on va dire.

Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

Béa : Comment expliquerais-tu simplement, à quelqu’un qui n’a jamais consulté un ostéopathe, qu’est-ce que l’ostéopathie ?

Philippe : C’est une bonne question parce qu’effectivement, il y a beaucoup de personnes qui ont des idées préconçues sur l’ostéopathie. Ils ne savent pas forcément ce que c’est vraiment.

Ils ont des schémas un peu simplistes, où souvent on dit que c’est « le gars ou la femme qui fait craquer« , etc. On a souvent cette idée-là de l’ostéopathie, ce qui est loin d’être le cas.

Effectivement, ce qu’on appelle des techniques structurelles, donc faire craquer, déverrouiller des articulations, ça fait partie du bagage de l’ostéopathe, mais ce n’est pas que ça.

Alors, ce que je vais te partager, c’est ma vision de l’ostéopathie.

Je ne prétends pas détenir la science infuse, mais voici comment je vois l’ostéopathie et les bienfaits de l’ostéopathie, une vision un peu similaire à celle décrite par Andrew Taylor Still, celui qui a inventé l’ostéopathie à la fin du 19e siècle.

La règle fondamentale en ostéopathie, et c’est avec cette règle-là que je travaille au quotidien, c’est que « l’artère gouverne« .

Ça peut paraître un peu bizarre ou compliqué, mais en réalité, c’est très simple.

Le corps est constitué de cellules, et chaque cellule a des fonctions spécifiques.

Pour qu’une cellule puisse fonctionner correctement, il y a un principe de base : elle doit recevoir de l’oxygène et des nutriments, et pouvoir se décharger de ses déchets. Chaque cellule est une petite usine chimique qui a besoin d’énergie pour fonctionner, et qui rejette des déchets.

« En tant qu’ostéopathe, mon rôle est de chercher dans le corps tous les blocages qui pourraient entraîner une perte de circulation du sang.  »

Quand on dit « l’artère gouverne », cela signifie que chaque cellule du corps doit pouvoir recevoir du sang, car c’est le sang qui véhicule l’oxygène et les nutriments. Chaque cellule doit aussi pouvoir évacuer les toxines par le sang.

En tant qu’ostéopathe, mon rôle est de chercher dans le corps tous les blocages qui pourraient entraîner une perte de circulation du sang. Cette perte de circulation peut être due à une contracture musculaire, à un blocage articulaire, ou même à un blocage énergétique ou émotionnel.

C’est pour cela que l’ostéopathie utilise différentes méthodes en fonction des blocages. Si c’est un blocage articulaire dû à un traumatisme, on utilisera une technique pour faire craquer.

Mais si c’est un blocage causé par une émotion, un stress ou un problème émotionnel, on ne va pas chercher à faire craquer quoi que ce soit. On va plutôt chercher ce qui est bloqué et ce qui empêche le flux sanguin de se faire correctement, car c’est ce flux qui permet à l’organisme de fonctionner correctement. En effet, parmi les bienfaits de l’ostéopathie, il y a cette capacité à restaurer la circulation sanguine, ce qui permet au corps de s’autoréguler et de réparer les cellules.

Béa : Donc tu dis que le stress peut aussi bloquer les cellules, et leur fonctionnement ?

Philippe : Oui, par voie de conséquences, parce que quand tu es stressé, tu es tendu, tu bloques.

Par exemple, tu bloques le diaphragme, mais tu vas aussi entraîner des contractures, au niveau des trapèzes, des cervicales, ou n’importe où dans le corps. Et à partir de là, forcément, ça va moins bien fonctionner.

Pour moi, « l’artère gouverne » signifie que je ne cherche pas forcément à comprendre ce qui se passe, mais plutôt à identifier où se trouvent les blocages.

Une fois qu’on a débloqué, on permet à l’organisme de mettre en place des phénomènes d’autorégulation.

Par exemple, une zone qui fonctionne moins bien peut se régénérer dès que la circulation sanguine est rétablie, et parfois même, on peut observer des améliorations surprenantes dans des pathologies invalidantes, grâce aux bienfaits de l’ostéopathie.

Béa : Ah oui, donc en fait, c’est vraiment une approche globale qui permet de mieux comprendre comment l’ostéopathie fonctionne.

Philippe : Tout à fait. C’est vraiment une manière de voir le corps dans sa globalité, et de comprendre que l’amélioration de la circulation sanguine peut avoir des effets bénéfiques sur de nombreuses fonctions corporelles.

Signes et symptômes incitant à consulter un ostéopathe après 45 ans

Béa : Avec « Femmes en Harmonie », je m’adresse davantage à des femmes qui avancent dans l’âge, comme moi, et qui traversent des périodes qui ne sont pas simples. Le corps est en train de changer, avec les fluctuations hormonales, la ménopause…

Il y a plein de bouleversements : les enfants grandissent, on s’occupe des parents… Enfin, c’est vraiment une période particulière. Pour toi, quels seraient les signes ou symptômes qui devraient inciter les femmes à consulter un ostéopathe ? Est-ce que c’est essentiel après 45 ans ou pas ?

Philippe : Alors déjà, ce que je veux dire, c’est que moi, je suis ostéopathe, pas médecin.

Souvent, il y a des conflits, comme s’il y avait une sorte de concurrence entre les médecins et les ostéopathes.

Moi, je ne suis pas médecin, je ne suis pas capable de faire le boulot d’un médecin.

Je ne suis pas capable de détecter certaines choses que lui est capable de détecter, parce qu’avec ses années d’études, il a appris à faire des diagnostics que je ne suis pas capable de faire.

Donc déjà, ce que je veux dire, c’est qu’idéalement, il faudrait qu’on puisse travailler en équipe, entre médecins et ostéopathes, parce qu’on ne fait pas les mêmes choses, on ne va pas chercher les mêmes choses. Par exemple, si je vais chercher un blocage du diaphragme, ce n’est pas forcément ce que va chercher un médecin. Il va chercher d’autres choses. Donc il faut dire qu’on ne se substitue pas au suivi médical. Il faut l’avoir, de manière régulière, etc. Donc ce n’est pas l’un ou l’autre, mais c’est les deux en coopération.

« On ne se substitue pas au suivi médical. »

Béa : C’est complémentaire, finalement.

Philippe : Tout à fait, oui, tout à fait. Une fois qu’on est suivi, les symptômes les plus fréquents sont des douleurs. Cela peut être des douleurs musculaires, des douleurs articulaires.

Ça peut être des troubles digestifs, ou plus largement, des troubles de la sphère abdominale, parce que cela peut être à la fois digestif, ça peut être du transit, mais aussi gynécologique.

Des fois, dans certains cas, on peut avoir une action sur des douleurs gynécologiques.

Alors, je précise tout de suite : on travaille par voie externe. Je préfère tout de suite préciser. Cela peut aussi être des maux de tête, de la fatigue.

La fatigue, souvent, c’est un signe qu’il y a quelque chose qui dysfonctionne, parce que l’organisme est souvent en train de puiser dans ses réserves. Donc ça peut être un signe.

« La fatigue, souvent, c’est un signe qu’il y a quelque chose qui dysfonctionne. »

Béa : C’est vrai que le corps parle. Donc à un moment, si on est fatigué, est-ce que toi, tu peux apporter une solution du coup via l’ostéopathie ?

Philippe : Oui, oui, bien sûr, dans certains cas, on peut aider. Souvent, on me dit, quand on m’appelle pour prendre un rendez-vous : « Monsieur Thauvoye, j’ai ça, est-ce que vous pouvez faire quelque chose pour moi ? » Souvent, je dis : « Potentiellement, oui, mais je n’en sais rien. Il faut déjà que je vous vois, que je puisse tester. Est-ce que c’est du ressort de l’ostéopathie ?

Est-ce que les blocages que vous avez peuvent se libérer par ostéopathie ?

Si ce n’est pas le cas, il faudra faire autre chose. » Mais parfois, effectivement, on peut faire quelque chose avec l’ostéopathie.

Donc oui, fatigue, douleurs, migraines, vertiges, … Il y a plein de choses qu’on peut voir.

Ça, c’est du côté des symptômes. Quand il y a des symptômes, effectivement, on peut consulter. Après, même sans symptômes, je conseille de consulter au moins deux fois par an, même si tout va bien.

Béa : Même si tout va bien ?

Philippe : Oui, oui. C’est comme chez le garagiste. Je ne sais pas toi, mais moi, personnellement, je ne vais pas chez le garagiste uniquement quand j’ai un accident. Non, je préfère y aller avant.

Et aujourd’hui, avec les ordinateurs de bord, on a un bip qui nous rappelle qu’il est temps d’aller faire une révision. Pourquoi ?

Parce qu’en fait, moi, je n’y connais rien en mécanique, mais le garagiste, lui, est spécialiste.

Il va voir des blocages ou des dysfonctionnements dans la voiture que je ne suis pas capable de voir, d’entendre ou de ressentir.

C’est pareil pour notre corps. Souvent, on n’est pas capable de ressentir qu’il y a des blocages au niveau de l’organisme. Donc, c’est intéressant, au moins deux fois par an, de consulter pour voir s’il n’y a pas des blocages qui, à terme, pourraient entraîner des problèmes plus embêtants.

« C’est intéressant, au moins deux fois par an, de consulter pour voir s’il n’y a pas des blocages qui, à terme, pourraient entraîner des problèmes. »

Interviewer : Donc c’est l’idée de la voiture, la révision de la voiture…

Philippe : Exactement. Et quelque part, si on regarde bien, je dirais qu’on est plus précautionneux avec notre voiture qu’avec notre corps. Parce qu’en fait, pour la voiture, on ne se pose même pas la question, on y va. Alors que pour notre corps, on devrait se dire que mon corps, c’est bien plus précieux que ma voiture.

Béa : Exactement.

Philippe : Je pense que, pour bénéficier au maximum des bienfaits de l’ostéopathie, deux fois par an, c’est raisonnable.

Et juste pour rajouter un petit truc en plus, parce que j’ai aussi été formé en médecine chinoise, je recommande de consulter au printemps et en automne.

Parce qu’au niveau énergétique, ce sont des moments importants.

Au printemps, c’est l’énergie qui ressort, et en automne, c’est l’énergie qui rentre. Donc c’est aussi important, au niveau énergétique, de vérifier que tout se passe correctement.

Béa : En mars, donc ?

Philippe : Oui, février-mars, parce que le printemps énergétique arrive un peu plus tôt que le printemps normal. Et puis fin août, début septembre pour l’automne.

Les bienfaits de l’ostéopathie : une approche globale pour maintenir l’harmonie corps-esprit au quotidien

Béa : En quoi l’ostéopathie peut-elle… tu l’as peut-être déjà mentionné, mais comment peut-elle nous aider dans notre quotidien, finalement ?

Philippe : Eh bien, l’ostéopathie peut aider à plein de choses.

Après, c’est vrai que moi, je parle de l’ostéopathie en disant que ce n’est pas une méthode miracle qui règle tous les problèmes.

Cela fait partie d’une boîte à outils qu’on peut utiliser.

J’aime bien une définition qui dit que la santé, ce n’est pas seulement l’absence de douleur physique, mentale ou sociale, mais c’est un état de complet bien-être.

« Il y a une harmonie à trouver entre nous-mêmes, notre corps, notre mental, et notre vie sociale.  »

Il y a une harmonie à trouver entre nous-mêmes, notre corps, notre mental, et notre vie sociale. Dès qu’il y a un déséquilibre quelque part – qu’on se sent mal dans notre corps, qu’on a des douleurs, ou qu’on se sent mal émotionnellement ou mentalement – cela peut rejaillir sur notre relation aux autres et même à notre environnement extérieur.

Le monde extérieur aujourd’hui, Dieu sait qu’il est un peu particulier, très anxiogène, avec des rythmes de vie qui s’accélèrent.

Ce monde extérieur a une influence sur nous-mêmes, nous rendant stressés, tendus, etc.

L’idée avec l’ostéopathie est donc d’aider l’individu, d’aider l’organisme à maintenir une certaine harmonie, déjà au niveau du corps, mais aussi au niveau mental.

Cela permet d’être en harmonie avec le monde extérieur et de faire face à toutes les sollicitations difficiles qui viennent de ce monde. L’ostéopathie aide ainsi à trouver une harmonie, un certain équilibre dans la vie quotidienne.

C’est très subtil. On a parfois l’impression que cela n’a rien à voir avec la kinésithérapie, mais l’ostéopathie est bien plus subtile, car elle touche à l’interne, à nos émotions, au stress, à l’anxiété.

Moi, je suis kiné aussi de formation, donc j’ai un peu les deux visions.

En kinésithérapie, on se focalise plus sur la zone spécifique, par exemple un problème de genou ou de cheville.

Alors qu’en ostéopathie, on essaie vraiment de voir l’individu dans sa globalité et de comprendre si un problème à un endroit précis ne vient pas peut-être d’un autre problème ou d’une autre cause. C’est là que les bienfaits de l’ostéopathie se manifestent vraiment, en abordant la personne dans son ensemble.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider à améliorer la posture et à soulager les douleurs articulaires ?

Béa : Est-ce que l’ostéopathie peut améliorer la posture ? Parce que c’est vrai que quand on avance dans l’âge, on a tendance à se voûter, et il y a les douleurs, par exemple, l’arthrose. C’est quand même un problème fréquent chez les femmes à partir de 40 ans. Elles se plaignent des genoux, des épaules, et dans mon cas, j’ai une arthrose de la hanche. Est-ce que l’ostéopathie peut aider ?

Philippe : Oui, effectivement, l’ostéopathie peut aider dans certains cas.

Pas dans tous les cas, malheureusement, mais dans certains cas, cela peut être bénéfique.

Ce qu’il faut comprendre, c’est aussi le processus de l’arthrose. Souvent, on se demande « Pourquoi moi ?« .

On pense que c’est à cause de nos parents, car ils en avaient aussi, mais ce qu’il faut comprendre, c’est que l’arthrose se développe lorsqu’il y a trop de contraintes sur une articulation.

Prenons un exemple : un genou qui bouge bien, qui a du jeu, comparé à un genou où les deux surfaces sont comprimées. Dans le second cas, cela entraîne des frottements, ce qui augmente les contraintes et abîme le cartilage.

Le corps se défend en créant de l’arthrose. Donc, comment l’ostéopathie peut-elle aider ?

Nous vivons dans une société de plus en plus sédentaire. Même si vous faites du sport, comme c’est ton cas, Béa, il y a plusieurs raisons pour lesquelles l’arthrose peut se développer.

Il y a la surutilisation du corps qui peut abîmer les articulations.

Par exemple, lorsque vous faites du sport intensivement, cela peut entraîner une usure. Il y a aussi les traumatismes ou les blessures mal soignées qui peuvent entraîner une perte de mobilité et, par conséquent, plus de contraintes sur l’articulation, favorisant ainsi l’apparition de l’arthrose.

« Il faut comprendre que nous produisons de moins en moins de collagène à partir de 20-25 ans.  »

Ce qu’il faut également comprendre, c’est que nous produisons de moins en moins de collagène à partir de 20-25 ans.

Cette protéine est essentielle pour maintenir l’élasticité des articulations, des tendons, des muscles, etc.

C’est pourquoi je recommande souvent la prise de collagène. En ostéopathie, des séances régulières de mobilisation et d’étirement peuvent aider à entretenir cette mobilité.

L’arthrose ne fait pas mal à cause du cartilage, car le cartilage n’est pas innervé, mais à cause des structures autour, comme les ligaments et les tendons, qui s’enflamment.

L’ostéopathie peut donc être très intéressante pour aider à retrouver de la mobilité et, par conséquent, à évacuer les toxines qui peuvent provoquer cette inflammation. C’est aussi pour cela que je recommande souvent une détox pour nettoyer le corps. Ces bienfaits de l’ostéopathie peuvent donc être particulièrement utiles pour ceux qui souffrent de douleurs articulaires liées à l’arthrose.

Pourquoi l’ostéopathie est essentielle avant de reprendre une activité physique

Béa : Recommandes-tu l’ostéopathie aux femmes qui souhaitent reprendre une activité physique ? Parce que, il est vrai que souvent on a fait du sport quand on était jeune, puis à 30 ans arrivent les enfants, on s’oublie, on arrête le sport. Et puis vers 40 ans, 50 ans, on se dit : « Je prends du temps pour moi, et je vais me remettre au sport. » Pourquoi l’ostéopathie peut être intéressante, surtout quand on redémarre ?

Philippe : C’est intéressant, oui. J’aurais envie quelque part de comparer cela au « frein à main » de la voiture.

Tu peux essayer de rouler avec ta voiture avec le frein à main serré.

Alors, je ne sais pas si avec les freins automatiques électroniques on peut encore faire ça, mais moi, je me souviens d’avoir déjà roulé en ne desserrant pas complètement le frein à main.

Et tu peux avancer, mais tu consommes plus d’énergie, car il y a des contraintes. Et puis, tu risques aussi d’user plus vite la voiture.

C’est pourquoi c’est important de faire une séance d’ostéopathie au moins avant de reprendre l’activité physique. Cela permet de voir si la personne n’a pas de « frein à main » quelque part, c’est-à-dire s’il n’y a pas de blocages articulaires à un endroit ou un autre, sur une cheville, un genou, ou les lombaires, peu importe.

L’idée est de voir s’il n’y a pas des blocages ou des tensions musculaires qui pourraient poser problème lorsque la personne reprend une activité physique. Sans cette vérification, elle risque de reprendre le sport en ayant des blocages articulaires, ce qui pourrait entraîner des compensations, et sur ces compensations, des douleurs ou des problèmes au niveau du dos ou du genou par exemple.

« L’ostéopathie aide à éviter ces blocages et compensations qui pourraient nuire à la reprise d’une activité physique. »

Les bienfaits de l’ostéopathie dans ce contexte sont donc clairs : elle aide à éviter ces blocages et compensations qui pourraient nuire à la reprise d’une activité physique. Et cela peut faire une grande différence pour maintenir l’engagement dans le sport, plutôt que de s’arrêter à cause de douleurs évitables.

Béa : Donc, c’est un bon conseil !

Philippe : Tout à fait. J’ai moi-même vécu une expérience similaire. Il y a quelques années, j’ai dû changer de chaussures pour courir. J’avais 42 ans, et il y avait une promotion sur la marque que j’utilisais habituellement. J’ai changé mes chaussures sans faire d’essai et suis allé courir.

Dès la première séance, j’ai ressenti une douleur au niveau du tendon d’Achille. Je me suis dit que ça passerait, mais au bout de trois séances, j’avais toujours cette douleur.

Cela m’a fait comprendre qu’étant plus jeune, même avec des blocages, je n’aurais pas eu de douleur parce que mon corps était capable de compenser.

Mais avec l’âge, cette capacité de compensation diminue.

Donc, reprendre le sport sans consulter un ostéopathe pour vérifier que tout est en ordre au niveau des articulations peut augmenter le risque de blessure.

Le risque est alors de se faire mal, de penser que le sport n’est pas fait pour nous, et d’abandonner. L’ostéopathie permet d’éviter cela en s’assurant que notre corps est prêt à reprendre l’effort dans les meilleures conditions possibles.

Béa : C’est vrai qu’on ne peut plus se permettre de faire n’importe quoi en vieillissant.

Philippe : Exactement. On doit accepter que notre corps change, et adapter notre pratique en conséquence. Le but, c’est de pouvoir continuer à faire du sport longtemps, en bonne santé, et les nombreux bienfaits de l’ostéopathie peuvent vraiment aider à cela. Les bonnes chaussures aussi, bien sûr … 😉

Maintenir une condition physique optimale et prévenir les blessures : les conseils pour les sportives régulières

Béa : Quel conseil donnerais-tu aux sportives régulières pour maintenir une condition physique optimale et prévenir les blessures ?

Philippe : Déjà, la première chose à faire, si on se rapporte aux bienfaits de l’ostéopathie, c’est de faire des séances régulières.

En fonction de l’intensité et de la quantité de sport pratiqué, je dirais qu’il est bénéfique de consulter un ostéopathe entre une fois par trimestre et deux fois par an.

L’idée est de détecter d’éventuels blocages et de les libérer, un peu comme enlever un « frein à main » pour permettre à la personne de continuer à pratiquer son activité physique sans se blesser.

D’un point de vue ostéopathique, c’est important d’avoir un suivi régulier.

Ensuite, il y a tout ce qui concerne l’hygiène de vie. Par exemple, certains viennent me voir en s’attendant à des miracles : ils mangent n’importe quoi, se couchent à n’importe quelle heure, forcent leur corps, et espèrent que l’ostéopathie puisse tout corriger en une séance. Mais l’ostéopathie, comme je le dis souvent, est juste un outil dans la boîte à outils du bien-être. Il y a tout ce qu’on fait à côté : l’alimentation, l’hydratation, la complémentation.

Pour moi, la complémentation est essentielle, surtout à partir d’un certain âge. Personnellement, cela fait une dizaine d’années que je me complémente quotidiennement sans me poser de questions. Une bonne hydratation, un sommeil de qualité, et la gestion du stress sont aussi essentiels. Avoir une attitude mentale positive, bien penser, fait également partie des piliers d’une bonne santé.

Le rôle central de l’ostéopathie pour équilibrer le corps et l’esprit

Béa : Tu parles souvent de l’importance de l’équilibre entre le physique et le mental, ce qui est crucial, surtout à un certain âge. Comment ta pratique de l’ostéopathie contribue-t-elle justement à cet équilibre ?

Philippe : Eh bien, je vais partir sur une explication un peu technique, mais c’est pour montrer le lien entre l’émotionnel et les manifestations physiques dans le corps.

On dit souvent « c’est dans ta tête », mais on ne fait pas toujours le lien entre ce qui se passe dans la tête et les conséquences sur le corps.

Le corps dispose d’un système d’autorégulation appelé le système neurovégétatif.

Ce système contrôle tout ce que nous ne commandons pas consciemment, comme la respiration, les battements du cœur, la digestion, etc. Ce qui est fascinant, c’est que même lorsque nous dormons, notre corps continue de fonctionner en autonomie.

Le système neurovégétatif se divise en deux versants : l’orthosympathique, qui est excitateur (lorsqu’on fait du sport, par exemple), et le parasympathique, qui est inhibiteur, permettant au corps de retrouver son équilibre après une stimulation.

Dans ma pratique, je travaille beaucoup sur ce système, car le stress et les émotions peuvent le déséquilibrer. On sait tous ce que c’est : quand on est stressé ou anxieux, notre cœur bat plus vite, on peut avoir des frissons, etc. Tout cela est géré par le système neurovégétatif. Malheureusement, certaines personnes restent constamment dans un état d’excitation, ce qui crée des déséquilibres.

« L’ostéopathie utilise des techniques très douces pour détendre le corps.  »

L’ostéopathie utilise des techniques très douces pour détendre le corps et, par conséquent, aider à rééquilibrer ce système. Nous travaillons sur l’abdomen, le crâne, et les différents tissus du corps, mais toujours avec douceur.

Une fois le système neurovégétatif rééquilibré, le corps peut mieux s’autoréguler. C’est purement logique : en rééquilibrant la commande, tout fonctionne de manière optimale.

Béa : C’est passionnant ! Finalement, les bienfaits de l’ostéopathie vont bien au-delà des simples manipulations mécaniques, car il s’agit aussi de rétablir un équilibre profond dans le corps, qui est étroitement lié à notre bien-être mental.

Philippe : Exactement. Aujourd’hui, je dirais que 80 % de mon travail consiste à détendre les gens, et seulement 20 % à les manipuler. Nous vivons dans un monde où tout va à 2000 à l’heure. Par conséquent, il est essentiel d’agir sur le système neurovégétatif pour retrouver un certain équilibre et une harmonie entre le corps et l’esprit.

Béa : Tu conseilles donc aussi des pratiques comme la méditation ?

Philippe : Oui, je recommande fortement la méditation pour ceux qui peuvent la pratiquer. Elle est très efficace pour réguler le système neurovégétatif. Plus on se détend, mieux on régule ce système, et plus on se sent en harmonie, ce qui est essentiel pour notre bien-être global.

Béa : Merci pour ces explications, Philippe. C’est vraiment éclairant et ça donne envie de prendre soin de soi de manière plus globale.

Success Story : Comment une approche holistique du bien-être a transformé la vie d’un jeune patient

Béa : Peux-tu nous partager d’une success story où ton approche holistique a transformé la vie d’un patient ? Est-ce que tu as un exemple en tête ?

Philippe : J’ai plusieurs exemples en tête, mais je vais vous parler d’un cas particulièrement marquant.

Souvent, on se souvient davantage des cas où l’on n’a pas réussi que de ceux où l’on a eu de très bons résultats. Mais là, c’était vraiment un succès remarquable, presque miraculeux.

Il s’agissait d’un enfant de 7 ans qui, depuis ses 2 ou 3 ans, faisait des malaises vagaux régulièrement, sans que personne ne sache pourquoi.

Cet enfant avait subi de nombreux examens, mais aucune cause précise n’avait été trouvée.

Finalement, ses parents, en désespoir de cause, ont décidé de consulter un ostéopathe, puisqu’ils avaient tout essayé sans succès.

Ce qui est étonnant, c’est que le problème était assez simple à résoudre. Le nerf vague de cet enfant était comprimé au niveau des cervicales. En fait, une de ses vertèbres était bloquée, ce qui comprimait le nerf et causait ces malaises. En une seule séance, en débloquant cette zone au niveau crânien et cervical, nous avons libéré le nerf vague. Le résultat a été immédiat : plus de malaises.

Pour les parents, cela semblait miraculeux, mais en réalité, c’était une simple question de mécanique. Si on compare cela à un fil électrique comprimé, dès qu’on le libère, le courant passe à nouveau correctement. Ici, c’était la même chose : en libérant le nerf, toutes les fonctions associées sont revenues à la normale.

Béa : C’est incroyable de voir comment des blocages physiques peuvent avoir un impact si profond sur le corps. Ce genre de résultat montre vraiment les bienfaits de l’ostéopathie, notamment dans des cas où les approches traditionnelles n’ont pas fonctionné.

Pourquoi croire en l’ostéopathie ? Message aux sceptiques

Béa : Aurais-tu un message à communiquer aux personnes qui ne croient pas du tout en l’ostéopathie ?

Philippe : Souvent, j’entends des gens, des patients qui croient en l’ostéopathie mais qui ont dans leur entourage des personnes sceptiques.

Ils me demandent souvent : « Qu’est-ce que je pourrais leur dire ? »

Il est important de savoir que pour bénéficier des bienfaits de l’ostéopathie, il n’est pas nécessaire d’y « croire ».

J’ai eu des patients qui y croyaient à 200 % et pour qui les résultats n’ont pas été immédiats, et d’autres qui n’y croyaient pas du tout, comme mon père, mais qui ont vu une amélioration notable après une séance.

Mon père, qui est très attaché à la médecine classique, a toujours vu l’ostéopathie avec un certain scepticisme, comme quelque chose de presque « ésotérique« . Un jour, souffrant de douleurs cervicales, il a décidé d’essayer. À sa grande surprise, non seulement cela a fonctionné, mais il a réalisé que l’ostéopathie n’a rien de magique, c’est simplement une approche mécanique qui peut débloquer des tensions.

« Le scepticisme autour de l’ostéopathie vient souvent d’un manque de connaissance ou d’a priori. »

Le scepticisme autour de l’ostéopathie vient souvent d’un manque de connaissance ou d’a priori.

Mon conseil est simple : essayez par vous-même, faites-vous votre propre opinion. Si l’ostéopathie ne vous convient pas, il existe d’autres techniques, mais l’important est de trouver ce qui fonctionne pour vous. Les bienfaits de l’ostéopathie ne nécessitent pas une croyance particulière, seulement une ouverture à l’expérience.

Béa : En tout cas, peut-être que cette vidéo incitera certaines femmes à venir essayer.

Philippe : Oui, je l’espère. Souvent, les gens ont besoin d’être rassurés.

Lorsqu’ils viennent pour la première fois, il y a souvent une certaine appréhension.

C’est aussi notre rôle en tant qu’ostéopathes de faire de l’information, pour que les gens sachent ce que nous faisons et qu’ils comprennent que l’ostéopathie n’est pas une pratique violente.

Au contraire, c’est une méthode douce qui peut apporter beaucoup de bien-être.

Comment réussir à maintenir un bien-être optimal au quotidien

Béa : Quel conseil donnerais-tu aux femmes de notre communauté, Femmes en Harmonie, pour maintenir un bien-être optimal au quotidien ? As-tu des astuces pour optimiser notre forme et notre santé, surtout en avançant dans l’âge ?

Philippe : Il y a plusieurs aspects à considérer pour maintenir un bien-être global, et l’ostéopathie peut jouer un rôle important dans ce processus, notamment pour favoriser la mobilité et la circulation.

Mais au-delà de l’ostéopathie, il y a des choses simples que l’on peut faire tous les jours.

Je pense notamment à l’idée du « léger avantage« , un concept tiré d’un livre qui m’a beaucoup marqué.

Le secret de la réussite, c’est de faire des petites choses simples au quotidien.

Par exemple, marcher 30 minutes par jour peut sembler banal, mais cela a un impact considérable sur la santé et le bien-être.

Quand j’ai commencé à appliquer ce conseil moi-même, j’ai remarqué après seulement une semaine que je montais les escaliers avec plus de facilité.

Si vous ressentez du stress, vous pouvez pratiquer la respiration consciente pendant 5 minutes par jour. Les gens cherchent souvent des solutions complexes, mais il suffit parfois de petites actions régulières pour ressentir un bien-être accumulé au fil du temps. Ces petites habitudes, comme la marche ou la respiration consciente, finissent par apporter un réel plaisir et deviennent des habitudes indispensables.

« Il est aussi essentiel de respecter son corps, d’accepter que celui-ci change avec le temps, et de faire preuve de bienveillance envers soi-même. »

Il est aussi essentiel de respecter son corps, d’accepter que celui-ci change avec le temps, et de faire preuve de bienveillance envers soi-même. Si vous commencez une nouvelle activité physique, faites-le progressivement, sans chercher à en faire trop trop vite. L’important est de maintenir une activité régulière qui procure du plaisir plutôt que de la douleur ou de la frustration.

Enfin, accepter que notre corps change avec le temps, et adapter nos activités à ces changements, est crucial. Ce respect de soi-même et de ses capacités est la clé pour vieillir en bonne santé et avec plaisir.

Ce sont ces petites choses, faites avec régularité et bienveillance, qui aident à maintenir un bien-être optimal au quotidien.

Un dernier conseil pour cultiver l’harmonie avec soi-même, les autres, et le monde qui nous entoure

Béa : Pour conclure notre rencontre, Philippe, as-tu un dernier message ou un conseil à partager pour nous aider, nous les femmes, dans notre quête du bien-être et d’harmonie ?

Philippe : Je reviens un peu sur ce que j’ai déjà mentionné : il est crucial de partir de là où nous sommes actuellement.

Trop souvent, nous avons tendance à vouloir être ailleurs, à désirer des résultats immédiats sans vraiment prendre en compte notre point de départ.

Je vous conseille donc de commencer par faire un bilan de votre situation actuelle – qu’il soit physique, émotionnel ou de santé. Acceptez-vous tel que vous êtes et définissez des objectifs réalistes qui respectent votre situation actuelle.

Ensuite, je ne saurais trop insister sur l’importance de la bienveillance envers soi-même. Nous n’avons qu’un corps pour toute la vie, et contrairement à une voiture, il est beaucoup plus complexe de remplacer des pièces. Alors, prenez soin de votre corps comme de votre bien le plus précieux. Et n’oubliez jamais que le moteur de toutes vos actions doit être le plaisir. Si ce que vous faites ne vous procure pas de plaisir, il sera difficile de maintenir une régularité à long terme.

« Cultivez la régularité et faites en sorte que le moteur de toutes vos actions soit le plaisir. »

Enfin, cultivez la régularité et faites en sorte que le moteur de toutes vos actions soit le plaisir.

Que ce soit dans l’activité physique, la méditation, ou toute autre habitude de vie, le plaisir doit être au cœur de votre routine.

C’est la clé pour maintenir une régularité et éviter l’épuisement. Même si vous n’avez que quelques minutes à consacrer à une activité, faites-le.

C’est en ajoutant ces petites actions jour après jour que vous finirez par voir des résultats concrets.

Comme je le dis souvent, il vaut mieux faire un petit peu que rien du tout. Chaque petit geste compte et contribue à votre bien-être global.

Béa : Merci beaucoup, Philippe, pour cet échange enrichissant et tous ces conseils précieux.

Conclusion et invitation à rejoindre l’aventure « Femmes en Harmonie »

Béa : J’espère que cette rencontre avec Philippe vous a permis d’être convaincues sur les nombreux bienfaits de l’ostéopathie.

Pour tous ceux qui souhaitent suivre Philippe et en savoir plus sur son parcours et ses spécialisations, je vous mets en dessous de cette vidéo ses coordonnées et le lien vers son site web.

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Encore un grand merci à Philippe pour cet échange inspirant !
Je vous dis à très bientôt sur la chaine YouTube de « Femmes en Harmonie ».

Prenez soin de vous, et à bientôt !
Ciao ciao !

Béa 🌷

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » – Philippe

Coordonnées de Philippe Thauvoye, kinésithérapeute et ostéopathe

Pour en savoir plus sur Philippe, son approche holistique du bien-être et les bienfaits de l’ostéopathie, tu peux consulter son site web ou le contacter directement.

Philippe est spécialisé dans l’accompagnement des personnes de tout âge, en particulier dans la gestion des douleurs physiques, du stress, et des blocages émotionnels. Son approche unique allie expertise technique et une compréhension profonde du corps humain.

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