Tu manges équilibré, tu fais un peu de sport, tu fais attention mais ton poids ne bouge pas d’un gramme. Et si, au fond, le lien entre perte de poids et mental était la pièce manquante du puzzle ?
Et si la clé ne se trouvait ni dans ton assiette, ni dans ton programme sportif, mais dans ta tête ?
Je sais que ce n’est pas ce qu’on a toujours entendu. Moi aussi, j’ai longtemps cru qu’il suffisait de moins manger et de bouger plus. Mais plus j’avançais en âge, plus je me rendais compte que le mental jouait un rôle énorme. Ce qu’on pense de soi, ce qu’on se dit tous les jours, nos peurs, nos doutes… tout ça influence notre corps bien plus qu’on ne le croit.
La perte de poids, c’est bien sûr ce qu’on met dans notre assiette, le fait de bouger régulièrement mais c’est aussi notre état d’esprit. Bien manger, bien bouger mais également bien penser.
Dans cet article, on va voir pourquoi ton état d’esprit est un levier puissant souvent oublié pour t’aider à retrouver ton poids de forme. Je vais aussi te donner des clés concrètes pour transformer tes pensées, casser les blocages invisibles et remettre ton corps en mouvement avec douceur et bienveillance.
Prête à voir les choses autrement ?
C’est parti !
🎥 Pourquoi ton mental peut bloquer ta perte de poids après 50 ans ?
Avant d’aller plus loin, je te propose de prendre quelques minutes pour regarder cette vidéo.
Tu vas comprendre pourquoi, malgré tous tes efforts, la perte de poids après 50 ans peut devenir si compliquée et pourquoi ton mindset y est probablement pour beaucoup.
Je t’y explique en quoi ton état d’esprit peut être un véritable obstacle, même si tu fais tout “comme il faut” : manger sain, bouger, te priver parfois.
Tu verras que ta façon de penser, de te parler, d’interpréter les signes que t’envoie ton métabolisme influence directement ta capacité à perdre du poids.
Ce n’est pas seulement une question de volonté ou de discipline. C’est souvent une question de programmation mentale, qu’on traîne depuis des années, parfois sans même s’en rendre compte.
Alors si tu as déjà tout essayé sans succès, cette vidéo va sûrement t’éclairer sur ce qui te bloque vraiment.
Comment ton mental influence réellement ta perte de poids après 50 ans ?
Tu peux avoir la meilleure alimentation du monde.
Tu peux faire du sport chaque semaine.
Mais si ton esprit reste bloqué dans des schémas négatifs, ton corps aura du mal à suivre.
Ce n’est pas une croyance magique, ni une question de pensée positive à tout prix. C’est un fait de plus en plus reconnu : notre état mental influence notre métabolisme, nos hormones, notre énergie et donc notre poids.
Et après 50 ans, ce lien devient encore plus fort. Pourquoi ? Parce que :
- Le corps change (ménopause, ralentissement du métabolisme),
- Les repères bougent (identité, rôle dans la famille, relation au corps),
- Et notre dialogue intérieur prend une place énorme.
Ce lien entre perte de poids et mental est souvent sous-estimé, pourtant il devient déterminant quand le corps change et que l’équilibre hormonal vacille.
C’est souvent dans la tête que tout commence ou que tout se bloque.
Ce que tu te dis en silence… ton corps l’entend
Ton cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et un stress généré par une pensée négative.
Résultat : quand tu te dis « je suis nulle », « je n’y arriverai jamais », ou « je grossis quoi que je fasse », ton corps réagit… comme s’il était en danger.
Il se met en alerte. Et ce stress, même s’il reste discret, entraîne des réactions bien concrètes :
- une production de cortisol (l’hormone du stress),
- un ralentissement du métabolisme,
- une augmentation du stockage des graisses (surtout autour du ventre),
- des envies de sucre ou de gras pour apaiser l’émotion.
Et non, ce n’est pas un manque de volonté.
C’est juste ton système de survie qui s’active.
Le mental influence aussi tes comportements
Et ce n’est pas tout.
Ton mental influence aussi tes habitudes, tes choix, ta constance.
Quand tu es épuisée moralement, que tu te compares aux autres, que tu ne vois pas de résultat malgré tous tes efforts… tu as tendance à :
- lâcher prise plus vite,
- grignoter sans même t’en rendre compte,
- faire des régimes plus stricts (et plus frustrants),
- abandonner l’activité physique,
- te dire que « ça ne sert à rien ».
C’est humain. Mais ce cercle vicieux n’a rien d’une fatalité.
Alors comment sortir de ce cercle ?
C’est justement là que ton état d’esprit devient un levier puissant.
Quand tu commences à :
- te parler avec bienveillance,
- reconnaître tes efforts,
- voir ton corps comme un allié…
Tu ne transformes pas seulement ton apparence. Tu transformes ton énergie, ta motivation, ta relation à toi-même.
Et là, les résultats deviennent possibles.
Dépasse ces croyances limitantes qui t’empêchent d’avancer
Tu peux avoir toute la bonne volonté du monde. Si, au fond de toi, tu crois que c’est trop tard, que tu es condamnée à grossir, ou que tu dois forcément te priver pour maigrir, alors tu pars avec un poids supplémentaire : celui de tes pensées.
Ces croyances sont comme des filtres invisibles. Tu ne les choisis pas toujours. Tu les entends depuis l’enfance, tu les absorbes autour de toi et sans t’en rendre compte, tu les répètes dans ta tête comme des vérités.
Croyance n°1 : « C’est trop tard pour moi »
Celle-là, je l’ai entendue des dizaines de fois. Parfois même dans des soupirs pleins de tristesse :
« À mon âge, ce n’est plus la peine… »
Mais qui a décidé qu’il y avait une date limite pour prendre soin de soi ?
Ce que je peux te dire, c’est que ce n’est jamais trop tard pour :
- découvrir une nouvelle façon de manger,
- te remettre en mouvement (même en douceur),
- retrouver de l’énergie,
- ou tout simplement… te sentir mieux dans ton corps et dans ta tête.
Tu connais peut-être Françoise, cette femme formidable que j’ai interviewée ?
Elle a repris le sport à 68 ans. Oui, 68 ans.
Et tu sais quoi ? Elle rayonne.
Alors non, ce n’est pas trop tard.
C’est peut-être même le moment parfait.
Croyance n°2 : « Depuis la ménopause, je suis condamnée à grossir »
Ce mot, « condamnée », je le trouve dur.
Comme si ton corps devenait ton ennemi avec l’âge.
Mais ce n’est pas le cas. Ton corps change, oui. Il ne te trahit pas.
Avec la ménopause, il y a :
- une baisse des œstrogènes,
- un métabolisme qui ralentit,
- parfois de la fatigue ou des fringales…
Mais tout cela n’a rien d’une fatalité.
Ce que ton corps attend, c’est qu’on l’écoute différemment :
- plus de douceur,
- une alimentation adaptée,
- du mouvement régulier (pas du sport intensif),
- du repos, aussi.
Il ne s’agit pas de « lutter contre », mais d’évoluer avec lui.
Croyance n°3 : « Pour maigrir, il faut se priver »
Celle-ci est profondément ancrée.
Et pourtant… c’est souvent elle qui sabote tous les efforts.
Quand tu prives ton corps :
- il se met en mode survie,
- il ralentit la combustion des calories,
- il stocke plus,
- et il t’envoie des signaux de faim, de frustration… que tu finis par écouter (et c’est normal).
Et après ? Tu culpabilises ! Tu te promets de “faire mieux”.
Alors tu recommences un régime encore plus strict, en espérant que cette fois, ça marchera…
Mais tu t’épuises, tu te frustres, et tu finis par craquer à nouveau.
Le fameux effet yo-yo.
Mais si au lieu de te restreindre, tu cherchais à nourrir ton corps avec intelligence ?
- Des protéines pour le muscle,
- Des bons gras pour le cerveau,
- Des glucides lents pour l’énergie,
- Et des vitamines pour relancer ton métabolisme.
Bien manger, ce n’est pas se priver. C’est se respecter.
Changer ces croyances, ce n’est pas facile.
Mais c’est possible. Et c’est libérateur.
3 clés concrètes pour reprogrammer ton mental
Tu sais maintenant que ton état d’esprit influence directement ta perte de poids.
Mais comment faire pour changer ces pensées, ces réflexes intérieurs, cette petite voix qui te freine ?
Pas besoin de tout révolutionner du jour au lendemain.
Parfois, ce sont de petits changements quotidiens, simples mais constants, qui font toute la différence.
Voici 3 clés concrètes pour t’aider à remettre ton mental du bon côté.
1. Écris tes pensées pour mieux les comprendre
Tu te parles toute la journée. Mais est-ce que tu t’écoutes vraiment ?
Prends un carnet, un cahier ou même une feuille volante, et note ce qui te traverse l’esprit quand tu penses à ton corps, ton poids, ton image :
- « Je ne devrais pas manger ça… »
- « De toute façon, je n’y arrive jamais »
- « J’ai toujours été comme ça »
💡 Et maintenant, pose-toi une question simple :
Est-ce que je dirais ça à une amie que j’aime ?
Si la réponse est non, c’est que cette pensée mérite d’être transformée.
Écris une version plus douce, plus juste, plus encourageante.
Petit à petit, tu apprendras à te parler autrement.
2. Focalise-toi sur tes habitudes, pas sur ton poids
Le chiffre sur la balance n’est qu’un indicateur.
Mais il ne dit rien de tout ce que tu fais pour prendre soin de toi.
À la place, choisis de te concentrer sur ce que tu mets en place chaque jour :
- « J’ai pris 15 minutes pour marcher »
- « J’ai cuisiné un plat équilibré »
- « J’ai refusé de culpabiliser après un écart »
💡 Astuce : tiens une mini check-list de tes habitudes bien-être.
Et prends l’habitude de cocher chacune de tes victoires.
Et crois-moi, ces petites actions comptent bien plus que tu ne le crois.
3. Visualise une version de toi alignée avec ton objectif
Ferme les yeux et imagine-toi dans quelques mois… Pas forcément plus mince, mais plus vivante, plus légère, plus sereine.
Imagine-toi dans une tenue que tu aimes avec une démarche assurée et un sourire détendu.
Imagine les sensations dans ton corps : l’énergie, la fluidité, la confiance.
Ce que tu visualises avec régularité, ton cerveau le considère comme possible.
Et ça, c’est un levier énorme.
💡 Tu peux même écrire cette vision ou l’illustrer avec une image qui t’inspire.
Reviens-y souvent, surtout les jours où tu doutes.
Changer ton mental ne se fait pas en un claquement de doigts.
Mais chaque fois que tu choisis la bienveillance plutôt que la critique, la constance plutôt que l’exigence…
Tu reprogrammes doucement ton cerveau pour qu’il arrête de te freiner et commence à t’accompagner.
Les pièges à éviter si tu veux garder un mental solide
Changer ta façon de penser, c’est déjà un pas immense.
Mais pour que ton mental devienne un véritable allié sur la durée, il y a aussi quelques pièges à éviter.
Ils sont subtils, parfois même bien intentionnés… mais ils peuvent saboter ta motivation et t’éloigner de ton objectif.
Attendre d’être “parfaite” pour te sentir légitime
Tu fais une journée idéale : repas équilibré, un peu d’activité, pas de craquage… et tu te dis enfin : « Là, je peux être fière de moi. »
Mais le lendemain, tu es fatiguée, tu grignotes, tu sautes ta marche… et tout s’écroule.
Ce que ton mental t’impose alors, c’est une logique du tout ou rien.
Soit tu es “parfaite”, soit tu es “nulle”.
💡 Et si tu changeais de regard ?
Ta régularité vaut plus que ta perfection.
Même une journée imparfaite peut être porteuse de bienveillance et d’apprentissage.
Te comparer sans cesse aux autres
Tu vois cette amie qui a perdu du poids rapidement… cette voisine toujours dynamique… cette influenceuse qui semble rayonner sans efforts.
Et toi, tu te dis : « Je ne suis pas comme elles. »
Mais ce que tu ne vois pas, ce sont leurs propres luttes, leurs doutes, leurs efforts invisibles.
La comparaison te fait perdre ton élan. Elle te déconnecte de ton corps, de ton rythme, de ta vérité.
💡 Rappelle-toi : tu avances à ton propre rythme. Et c’est très bien comme ça.
Attendre que le mental soit “au top” pour passer à l’action
Tu te dis peut-être :
« Je changerai quand je me sentirai plus motivée. »
« Quand j’aurai plus confiance, je me lancerai. »
Mais en réalité, c’est souvent le mouvement qui crée l’énergie, pas l’inverse.
💡 Bouger, même un peu, renforce ton mental.
Faire une action simple, aujourd’hui, t’aide à sortir de l’inertie.
Et plus tu avances, plus ton cerveau intègre que tu es capable.
Garder un mental solide, ce n’est pas ne jamais douter. C’est revenir à toi chaque jour, avec douceur. C’est accepter les hauts et les bas, sans remettre en question ta valeur ni ton chemin.
Retrouve une image de toi plus juste et plus apaisée
Tu veux perdre du poids, c’est vrai. Mais parfois, derrière ce souhait, il y a une autre envie, plus profonde : celle de te sentir mieux dans ta peau, de te réconcilier avec ton corps, de t’aimer sans conditions.
Et si, au lieu d’attendre d’avoir un corps « idéal » pour te regarder avec douceur, tu commençais à changer ton regard dès aujourd’hui ?
Ce que tu vois dans le miroir n’est pas toute la vérité
Tu as peut-être l’habitude de zoomer sur ce qui te gêne :
- ton ventre que tu trouves trop rond,
- ta peau que tu trouves moins ferme,
- ces kilos que tu n’arrives pas à faire partir.
Mais ton corps, ce n’est pas qu’une silhouette.
C’est un compagnon de route. Il t’a portée, soutenue, protégée.
💡 Et si tu essayais de le voir autrement ?
Regarde-toi avec les yeux d’une amie.
Qu’est-ce que tu pourrais lui dire si elle était à ta place ?
Tu lui rappellerais tout ce qu’elle a traversé, tout ce qu’elle accomplit chaque jour.
Et tu serais bienveillante, tu l’encouragerais, non ?
Ce regard-là, tu peux aussi l’offrir à ton reflet.
Reconnecte-toi à ton corps autrement que par la critique
Et si tu faisais une pause dans le jugement ?
Si tu décidais de ressentir ton corps, au lieu de le corriger ?
Voici quelques pistes toutes simples :
- Bouge pour le plaisir et pas uniquement pour “brûler” des calories : marche en pleine nature, danse chez toi, fais quelques étirements en musique.
- Masse-toi avec une huile que tu aimes, en prenant le temps de ressentir ta peau.
- Respire profondément, en posant une main sur ton ventre ou sur le cœur : c’est encore là que vit ton énergie.
Petit à petit, tu verras que ton corps devient moins une source de lutte, et plus un espace d’écoute.
Et si tu te sentais déjà un peu mieux… sans changer de poids ?
Parfois, ce n’est pas ton corps qui doit changer mais ton regard, ta posture, ta voix intérieure.
Quand tu t’habilles avec plaisir, Quand tu fais la paix avec l’image dans le miroir, Quand tu marches la tête haute…
Tu perds déjà un poids. Celui du jugement, du rejet, de la comparaison. Et tu gagnes en confiance, en énergie, en liberté.
Ton corps mérite ton respect, aujourd’hui, pas demain. Et plus tu le respectes… plus il t’accompagne.
Es-tu prête à transformer ta perte de poids en un chemin de reconnexion à toi-même ?
Comme tu l’as vu tout au long de cet article, la perte de poids et le mental sont profondément liés. Ce n’est pas seulement une question de calories ou de discipline. C’est une histoire de regard sur toi, de croyances à déconstruire, d’amour à te redonner.
Et c’est justement ce lien que tant de femmes oublient ou n’osent pas explorer.
Si tu veux avancer autrement, sans violence, sans culpabilité, avec douceur et efficacité, commence par là :
- Écoute tes pensées,
- Apaise ton discours intérieur,
- Bouge et mange pour nourrir ton corps sans le punir.
Et chaque jour, rappelle-toi que tu peux choisir de penser autrement. Tu peux faire équipe avec ton corps. Et ça change tout.
Dis-moi en commentaire : quelle croyance limitante aimerais-tu laisser derrière toi aujourd’hui ?
Avec toute ma bienveillance et mon énergie positive,
Béa 🌷
🎥 Et si on allait plus loin ensemble ?
Tu as aimé cet article ? Alors je t’invite à découvrir la chaîne YouTube de Femmes en Harmonie, où je partage chaque semaine des vidéos pour t’aider à te sentir mieux dans ton corps, retrouver ton énergie et avancer avec douceur après 50 ans.
Des conseils pratiques, des interviews inspirantes, des routines bien-être et toujours avec bienveillance.
La phrase « Fais équipe avec ton corps » résume le duo esprit-corps et que l’on ne peut pas dissocier les 2.
Le corps mémorise aussi les traumatismes des mauvais régimes trop restrictifs et le cerveau les frustrations liées aux privations, ce qui nous pousse souvent à manger nos émotions.
Les séances de Kinésiologie, qui prend en compte cette connexion corps-esprit, peuvent aussi aider à débloquer certaines phases de blocages alimentaires
Merci pour cet article déculpabilisant et cette approche plus holistique avec ces précieux conseils.
Merci beaucoup Ketty pour ton message si pertinent. Tu fais un lien essentiel : on ne peut pas espérer transformer durablement son rapport à la nourriture sans réconcilier le corps et l’esprit. L’idée de « faire équipe avec son corps » prend tout son sens quand on comprend que les blessures émotionnelles, les régimes à répétition et les frustrations laissent des traces profondes.
La kinésiologie est en effet une piste intéressante pour aller plus loin, débloquer ce qui ne l’a pas encore été, et avancer avec plus de douceur et de confiance. J’ai d’ailleurs eu la chance d’interviewer Amélie, une kinésiologue passionnée qui est devenue une amie, sur ma chaîne YouTube. Si le sujet t’intéresse, tu peux retrouver notre échange ici : https://youtu.be/Mau4JU7R0t8
Merci pour ton regard éclairé et ta sensibilité. C’est un plaisir de te lire.
Ah ! « Pour maigrir, il faut se priver ». 🙂
Celle-ci est vraie pour moi. Et je n’ai pas franchement envie de la lâcher…
Le souci c’est que je considère que ne plus manger toutes les cochonneries que je veux c’est déjà me priver. 🙂
Heureusement, ou pas : je vieiilis et vieillisant, je digère moins bien toutes ces cochonneries.
Alors, de fait, j’en mange moins ; mais j’en mange quand même, probablement trop, mais beaucoup moins qu’avant.
Heureusement aussi, malgré tout, je pense sincèrement que ce n’est pas plus mal que je sois contrainte de manger mieux, de faire attention, et oui, quelque part de me priver… Mais de temps en temps, je mange quand même les cochonneries dont j’ai envie.
Je fais partie de ces personnes qui peuvent (pouvaient) manger n’importe quoi sans prendre un gramme.
Alors j’ai un peu de mal à accepter ne plus pouvoir le faire autant.
Mais ça va, j’ai pris du poids, rien de dramatique.
J’ai juste (beaucoup) de mal à accepter d’avoir du ventre…
Mais ça tombe bien : j’ai pris du poids, pas seulement à cause de l’âge, mais aussi (surtout ?) parce que je suis vraiment beaucoup plus sédentaire que je ne l’étais.
Et faut vraiment que je reprenne « de l’activité physique » si je veux bien vieillir ; dans la mesure de ce sur quoi je peux avoir une influence.
Et à part ça, j’ai 52 ans et jusqu’ici je ne me préoccupais pas de vieillir, mais ça commence à piquer, un peu. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant.
Mais là, c’est « pareil » : je parle avec mes filles, à peine 30 ans elles se voient déjà vieillir.
Sur ce point j’ai été relativement épargnée.
ça change… mais je me dis qu’il est temps que je m’occupe de moi… pour être peut-être finalement capable de plus de choses que je ne l’étais plus jeune.
(je suis aussi le genre de personne qui n’a « jamais » fait de sport – Ou alors pas grand chose, ou alors pas souvent :p
Mais ça va changer, faut juste que je trouve le temps pour ça dans mon emploi du temps ; 🙂
Je commence vraiment à en avoir envie.
Merci infiniment ValHeyrie pour ton partage si honnête, touchant et plein d’autodérision, j’adore ton ton !
Tu mets des mots justes sur ce que beaucoup de femmes ressentent en silence : ce tiraillement entre le désir de se faire plaisir et la réalité du corps qui change. Ce n’est pas facile de lâcher certaines croyances, surtout quand elles nous ont accompagnées pendant des années… Mais tu es déjà en train de faire un pas énorme : tu t’écoutes, tu observes, tu questionnes et tu évolues.
Vieillir peut vraiment devenir une opportunité pour revenir à soi, bouger autrement, mieux manger non par obligation mais par respect de soi, et comme tu le dis si bien, devenir capable de plus encore qu’avant.
Je suis sûre que tu trouveras ton rythme et ton style, sans culpabilité ni pression. Bravo pour cette belle prise de conscience, c’est le plus grand pas. Et surtout ne change pas ton humour, il est précieux !
À très bientôt et au plaisir d’échanger de nouveau ensemble.
Ma mère vient de perdre 10 kilos à la veille de ses 80 ans parce qu’elle s’est donné les moyens de se faire se plaisir ! Il n’y a pas d’âge pour être bien dans son corps et dans sa tête. Merci Béa pour ces rappels précieux !
En effet, vieillir ce n’est pas facile. Il y a des jours ou je me trouve belle quand je regarde le miroir et parfois , je me dis que j’ai bcp de ride. J’ai une chance, c’est que je n’ai quasi pas de cheveux blanc à 57 ans, même que certaine amies pense que je teins mes cheveux ! Côté corps, je fais du sport régulièrement, déjà parce que j’en ai besoin, ça me donne de l’adrénaline pour travailler et pour garder un corps qui me plait à moi !